MENU

20 juillet 2013

La leçon de piano


Ce film me semble refléter parfaitement l'érotisme au travers d'un lien unissant deux êtres dans un sentiment d'amour intense, malgré tout ce qui devrait les séparer. Je l'ai vu plusieurs fois, et je ne me lasse pas de cette rencontre charnelle toute en subtilité entre l'homme rustre en apparence, et la jeune femme distante, enfermée dans un silence, dont le moyen d'expression est la musique de son piano.
A voir.




16 juillet 2013

Corps à corps


Le temps passe. Je vais bien. Tu me manques.
Les heures défilent. Je ne sais pas ce que tu fais.
Les minutes s’égrainent.
Pas de nouvelles.

Je prends de la distance pour ne pas me perdre.
Me perdre en toi tant je t’aime.
J’ai choisi de m’éloigner … un peu. Pour te laisser de l’espace, ne pas t’étouffer avec mes bouquets de caresses, mes brassées de tendresse, mes élans permanents vers toi, mon désir si ardent.

Un soupçon d’attente,  impression d’éternité.

13 juillet 2013

Des gens très bien ...



Je trouve le style d'Alexandre Jardin un peu chargé parfois, avec des phrases longues pleines de virgules, pas toujours faciles à comprendre.
Mais à la lecture de ces "Gens très bien" j'y ai ressenti à plusieurs reprises cette sensation de "déjà vu - déjà vécu", notamment dans la façon qu'il a de décrire le fonctionnement "fuyant la vérité" de sa famille, les secrets cachés, l'omniprésence du rire en toute situation même quand ça ne prête pas à rire. Bref, la manière dont ses grands-parents, ses parents se débrouillent pour donner à leurs descendants une vision fausse de ce qu'ils ont été, parce que ça les arrange.
Puis l'auteur raconte comment il s'est "dépatouillé" avec ça, comment il n'a pas vécu sa vie jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux, fasse des recherches, écrive ce livre pour pouvoir se dédouaner et enfin vivre selon ses critères.

9 juillet 2013

Mon festival de canes !


 FESTIVAL DE CANES                                  

Paroles : Laurence Berthault
Musique : Nicolas Vielle


La poule déambule et picore ça et là.
Elle est fort occupée et ne regarde pas,
Ce qui, autour d’elle, intéresse beaucoup
Le coq, qui est sorti dans ses plus beaux atours.
Lui, le regard fier, harangue alentour
De son cri strident toute sa basse cour.

 Il s’approche soudain d’elle la trouvant à son goût,

Lui tourne tout autour « me ferait-il la cour ? »
Sa crête est toute droite et rougeoie de plaisir.
La poule, pour satisfaire le mâle et son désir,
Relève soudain la tête laissant là son ouvrage,
Car enfin il la prend pour lui faire ses hommages.

Un livre pour les vacances ?

Voilà un livre que je vous conseille.

Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de récit. Le narrateur est un enfant de 10 ans, du moins c'est ce que l'on croit, il s'appelle Momo, Mohamed, mais il préfère le diminutif de Momo.

L'histoire est simple, l'attachement entre un enfant "abandonné" et sa mère de substitution, femme haute en couleur.

Le milieu où ça se passe sort de l'ordinaire ou plutôt ressemble à un ordinaire dans un certain milieu que je ne connais pas. 

3 juillet 2013

Me voilà Kafkaienne !!

Non pas kafkaïenne dans le sens premier du terme, mais dans le sentiment d'être très proche de cet auteur, que (à ma grande honte) je viens de découvrir.
Comme tout le monde, je connaissais ce nom, je savais qu'il avait écrit "La métamorphose" mais je n'avais rien lu de lui.
Et soudain, grâce au doodle de Google, j'apprends qu'il est né il y a 130 ans et qu'il fut victime d'un père odieux ...  Je me précipite chez le libraire et je trouve ce livre "Lettre au père".
Je viens d'en parcourir les trente premières pages et je me dois d'en parler ici.
Quelle subtilité dans la manière de raconter ce que lui a fait subir son père ! On a l'impression que l'auteur est en empathie avec lui, que les années sont passées, que tout ça n'avait pas tant d'importance, mais c'est sans compter sur des tournures de phrases savamment écrites qui dévoilent à quel point le comportement paternel était source de souffrance pour l'enfant qu'il était. Une belle revanche.

Je vous laisse, je vais rejoindre ce cher Kafka, boire un verre de bon vin à sa santé, et continuer la lecture.
Extraits