Est-ce le fruit d’une lecture, de quelques mots parcourus
l’air de rien ? J’ai soudain pris le parti de trouver que la vie était
belle. Ou plutôt que j’allais vivre chaque instant de mes journées en étant le
plus possible souriante et avenante, aux autres, à tous ces gens que l’on
croise, à pied, en voiture, sur les routes, au travail, dans les magasins, chez
soi.
Ça m’est venu un lundi matin, période de la semaine que
j’aime le moins, parce que je ne pouvais plus continuer à me lever le lundi en
me disant à chaque fois « vivement vendredi soir ».
Cela durait depuis des mois, presque un an et demi : mon
travail devenait insupportable, générateur d’un mauvais stress, difficultés au
quotidien sans possibilité d’amélioration aucune.