Louise devait avoir huit ans.
C’était l’été.
En vacances dans la grande maison de ses arrière-grands-parents. Non loin de l’océan. Lieu paradisiaque de son enfance.
C’était l’été.
En vacances dans la grande maison de ses arrière-grands-parents. Non loin de l’océan. Lieu paradisiaque de son enfance.
Tous les ans, ce rendez-vous familial lui procurait un
bien-être immense. Elle y ressentait, à chaque fois, un sentiment profond de
sécurité, comme si les murs de cette villa la prenaient dans leurs bras,
l’entourant et la protégeant de tout danger. Tendre cocon ouaté.
Posée majestueusement en surplomb de la rue, la bâtisse
était imposante. Et belle.
Construite au début du vingtième siècle, quand ses aïeux
avaient encore les moyens d’une vie luxueuse, elle était fière et debout malgré
les bombardements de la seconde guerre. Elle avait été épargnée.