La vie, la mienne, celle que je décortique dans l’écriture
souvent, dans la pensée toujours, est une forme interrogative permanente. Quel
sens a-t-elle ? Pourquoi est-elle ? Comment l’aborder ? De
face ? De coté ? Je ne sais.
Je tente, j’ose un peu, je stagne beaucoup voire je
régresse. Le regard dans le rétroviseur parce que c’est ainsi que je trouve des
réponses. Dans ma propre histoire, dans sa genèse. Tout comme on doit regarder
en arrière l’Histoire de notre monde, en voir les avancées, les erreurs, les
catastrophes, les progrès, les guerres, les paix, les conflits, les
désarmements intelligents, les batailles, les réconciliations, les rancœurs,
les rancunes, les pardons, les menaces, les complots, les rumeurs, les élans
humanistes, les chercheurs de bonheur, l’humanité entière au service de la
construction ou de la destruction.
Le chaos résulte du manque de réflexion. Réfléchissons.
Posons-nous les bonnes questions. Posons-nous. Écoutons les réponses
jaillissantes du silence.
Je crois en l’avancée de l’humain venant de ses réflexions
sur son propre parcours. Cela lui donne les outils nécessaires pour être en
relation à l’autre de manière juste sans revendication ridicule et stérile mais
dans un partage équitable de son savoir, de ses connaissances, de ses forces.
Regardez un groupe de paroles réunissant des personnes dont
les pathologies sont identiques : elles se nourrissent les unes les autres
de chacune de leurs histoires allégeant ainsi leur propre souffrance dans la
compréhension et le partage.
S’ouvrir à autrui vers une meilleure connaissance évite les
heurts stupides qui engendrent la guerre. Dès qu’une personne aide une autre
personne, dans la plupart des cas, cela fait d’elles des gens en relation, pour
le meilleur.
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