Nier son existence, sans
même faire semblant.
Il est là tout petit, et
blotti bien au chaud,
Il sait être discret, sans
jamais faire le beau.
C’est tout de même un
comble que ce trésor vermeil,
Une richesse en soi, que
dis-je ? Une merveille !
Pour certaines d’entre
nous soit juste un inconnu,
Faisant de lui, alors,
une cause perdue.
Pendant toute une époque,
for lointaine ma foi,
On parlait bien de lui,
il procurait l’émoi.
Mais l’Église est passée
avec son éthique
Et il fut enterré sous
des tonnes de critiques.
On lui prêtait alors
toutes sortes de vices,
Menaçant la pécheresse
de terribles sévices.
La question se posait
sur la fécondité,
« Est-il besoin de
jouir pour pouvoir procréer ? »
Sachez qu’au 19e
on soigne en cabinet
L’hystérie supposée de
femmes non mariées,
Laissant au médecin leur
donner du plaisir,
Sans même n’y trouver
jamais rien à redire.
Sans vouloir critiquer
les hommes, leur nombrilisme
Cessons de regarder
juste à travers le prisme
De la gent masculine
régissant la médecine,
Mais débattons gaiement
sur celui qui fascine !
Il parait tout petit
mais cela n’en est rien
Car on peut le trouver
au fond de son écrin.
Il suffira alors de
faire sa connaissance
Pour trouver grâce à lui,
la voie de la jouissance.
LaurenceBerthault
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